With articles by Adelheid Otto, Aline Tenu, Nele Ziegler, Dominique Charpin, Grégory Chambon, Hervé Reculeau, Daniela Crasso, Hartmut Kühne, Eva Cancik-Kirschbaum, Sabina Kulemann-Ossen, Jean-Marie Durand, Michaël Guichard, Adelina Millet Albà, Lionel Marti

The archaeological, philological and historic-systematical contributions in this volume are concerned with the cultural history of Upper Mesopotamia in the 2nd millennium BC; the focus is on questions of historical geography. The case studies analyse typical spatial structures such as the Khabur region as an area for settlement and for traffic. The contributions also take up the problems connected with the various sources, their kinds of information and the conditions accompanying the methodical access. It becomes obvious that, beyond questions of localisation and identification, historical geography must aim at a description of space as the primary condition of culture – making use of textual sources, archaeological findings and, more than ever, taking into account the possibilities of the reconstruction of environment and landscape.

Le présent volume réunit 15 contributions d’archéologues, philologues et historiens concernant la géographie historique de la Haute-Mésopotamie du IIe millénaire av. J.-C, qui s’organisent en trois thèmes:
— Le Habour – centre et lieu de passage réunit des recherches concernant l’histoire du peuplement et l’environnement ancien, traite de questions topographiques grâce à la documentation de Mari ou pose des questions concernant l’utilisation d’«itinéraires» médio-assyriens.
— Euphrate et Tigre – zones frontalières présente la région entre Moyen-Euphrate et Balikh du point de vue historique et archéologique ainsi que les forteresses frontalières sur l’Euphrate et le Tigre. Les localisations de Yabliya et du royaume d’Apishal sont discutées.
— La géographie historique – approches méthodologiques pose des questions concernant les survivances de la mémoire de réalités géographiques passées, l’application de méthodes nouvelles à la documentation ancienne et les problèmes inhérents à la nature de celle-ci.
Les contributions individuelles, études de cas ou présentations de méthode, sont le fruit de rencontres entre spécialistes de disciplines et époques historiques différentes. Elles plaident pour une compréhension de la géographie historique au sens large, qui se fixe pour but, au-delà des questions de localisation ou d’identification, d’examiner un même espace grâce à des sources complémentaires et en prenant compte notamment les éléments permettant une reconstitution de l’environnement ancien ou des paysages naturels.